au fil du temps ( partie I - épisode 3)

Les deux hommes cachèrent les quelques pièges restant et décidèrent de laisser les autres a leurs abris.  Il était 9h du matin,  en descendant la colline Taiza dit « sérieusement,  tu n’as pas vu le vieil homme ? »,  « non je n’ai vu personne de là où j’étais ». « Pourtant je t’avais demandé de t’approcher,  peut-être il était derrière l’olivier c’est pour cela que tu ne pouvais pas le voir ». « Oui je le pense aussi »adhéra elketla.

« Ça peut expliquer pourquoi il ne l’avait pas aperçu,  mais cela n’explique pas comment il a disparut ! Comment il connaissait mon prénom ? Il m’intrigue beaucoup ». pensa Taiza en son fort intérieur.

Un moment de silence entoura les deux amis qui se sentaient impuissant devant cet étrange phénomène. 

Arrivés au village,  elketla se dirigea vers le marché pour acheter quelques provisions,  quant à Taiza,  il rentra droit à la maison. Il avait besoin de quelque chose pour occuper ses pensées pour oublier le vieux monsieur.  La seule solution serait de recourir à internet, et se lancer en ce monde virtuel ou il pouvait naviguer sans attaches ni engagements.

A midi,  la maman de Taiza l’appela à la rejoindre pour déjeuner. 

Taiza était silencieux. « Qui a-t-il mon fils je te vois bien silencieux ? » s’inquiéta la maman. « Maman » Taiza allait confesser à sa mère l’étrange rencontre du matin quand une femme entra brusquement sans s’annoncer « mon frère Taiza,  tu es la ! Oh quel bonheur,  regarde toi,  tu rajeunis à chaque fois,  on te fait manger quoi chez toi ? » Taiza sursauta à la vue de la femme. « Bonjour Negracha, comment vas-tu,  approche déjeunes avec nous ». Invita-t-il l’indiscrète intruse. « Non,  merci,  j’ai déjà déjeuné ». Negracha,  était une mégère qui s’imposait sans invitation dont la présence dérangeait  tout le monde. Elle démarra une discussion que taiza et sa mère avaient du mal à suivre. 

« Mère,  je vais faire ma prière et après une petite sieste,  je vous laisse discuter entre femme » dit taiza en s’adressant à sa maman.

« D’accord mon fils,  rabi yakbal ».

 « Bonne après-midi negrecha, à bientôt ». 

« Déjà tu nous quittes mon frère,  je suis venue te voir ». 

« Tu es encore là,  on se verra le soir quand tout le monde sera là,  maintenant je dois aller faire ma prière à tout à l’heure ».

« D’accord,  alors je rentre chez moi et le soir je reviendrais. » dit negracha en se levant pour partir. 

Taiza rentra dans sa chambre pour faire sa prière de Dohr,  après s’allongea pour prendre une petite sieste,  quand il se réveilla,  il était 16h, il s’était mis devant son micro et entama des discutions sur les réseaux sociaux avec ses amis et certain membre de sa famille qui étaient loins. Il passa des heures et des heures devant son écran sans se rendre compte du temps qui passait.

en entendant des Voix venir du salon, il s’est dit : « mes sœurs sont arrivées,  je vais les voir » Il se déconnecta et passa au salon,  une atmosphère de joie et de gaieté régnait,  Taiza adorait ce rassemblement intime ou les membres de sa famille se retrouvaient à chaque fois qu’il rentrait au pays.  Les blagues racontait par la benjamine provoquait des éclats de rires que les voisins leurs enviaient. Tout le monde participait aux discussions et chacun avait quelque chose de drôle à raconter,  la soirée était  chaleureuse et émouvante.

Après le diner Elketla arriva, il était aussi le gendre de Taiza, au courant des discussions il révéla, en taquinant son ami taiza,  ce qu’ils vécurent la matinée.  « Alors taiza, tu as dit à mère rose ce qui t’es arrivé ce matin ? ».

« Non, dis » taiza,  « c’est pas important »

« Qu’est-ce qui vous ai  t’arrivé ? » demanda le frère de taiza.

« Je vais vous raconter,  ce main ton frère m’a donné la trouille de ma vie, il s’était  arrêté soudainement, au bout du sentier menant au settah, et il m’a dit (regarde le vieil homme), j’ai dit (quel vieil homme ?)  Il m’a répondit (il me parle tu ne le vois pas ?). Je vous jure que mes jambes ne me soutenaient plus,  j’avais tellement peur que je voulais prendre la fuite,  mais comme j’ai vu qu’il était calme,  j’avais compris qu’il me jouait un tour sachant que je suis peureux ».  Fini elketla de relater.

Des éclats de rire remplissaient le salon,  taiza rigolait de bon cœur de la façon dont son ami racontait les faits,  il se rendu compte, soudain, que parmi toute  l’assistante, seule mère rose était sereine et écoutait avec attention ce que elketla racontait.

Taiza répliqua : « arrête elketla, tu as faits peur à ma mère ».

Tout le monde riait sauf mère rose qui semblait prendre l’histoire au sérieux.

Désole, je plaisantais seulement dis ketla. 

Les présents commençaient à partir a tour de rôle en souhaitant bonne nuit a la maman rose et à taiza,  il ne resta plus qu’eux,  le petit frère,  sa femme et son fils. 

« Bonne nuit maman »,  dit taiza avant d’aller à sa chambre.

« Ya taiza »,  appela la maman, 

Il se retourna vers elle et s’étonna de son air sérieux.

« Oui mère »

« Parle-moi du vieux que tu as vu ce matin».

« C est rien,  je croyais avoir vu quelque chose,  mais c’est juste mon imagination »

« Il t’a dit quoi ? » insista la maman

Étonne, il lui répéta « c’est rien maman ne t’inquiète pas,  il est fou elketla,  il ne fallait pas qu’il vous parle de ça ».

« Juste dis-moi ce qui est arrivé on est seul maintenant ».

A l’insistance de sa mère,  taiza fini par raconter avec  détail ce qu’il avait vécu en cette matinée.

« Ce n’est pas ton imagination mon fils,  tu as bien vu cet homme ». Confirma la maman. « Quoi ? De quoi tu parles ? »

«  Mon fils. Demain je t’expliquerais va te reposer maintenant ».

« Non s’il te plait explique moi ». 

« Vas je te dis, on ne parle pas de ces choses la nuit,  demain fera jour bonne nuit mon fils ». Taiza marcha vers sa chambre comme un robot,  la curiosité lui  serrait les entrailles,  il savait qu’il était bien partie pour une longue nuit blanche. 

A suive.