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Il était une fois à SETTAH
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Il était une fois à SETTAH
4 avril 2017

au fil du temps (partie I- épisode 5)

ECHIKH

Ce soir-là, Taiza,  retrouva son lit à la fois, confus de ce que sa maman lui avait révélé, et, étonné de la sagesse de cette septuagénaire qui n’avait pas fait d’école et qui avait pourtant bien compris le message de l’esprit du settah ! Il décida alors d’aller au bout de ce défi, et réaliser le message du vieil homme comme son père et son grand-père l’avaient fait avant lui.

Mais, Il se demanda encore, « pourquoi l’esprit de settah m’a confié ce défi ? »

Il plongea profondément dans ses pensées, pour essayer de comprendre le lien qu’ont le barrage et settah avec lui !

en fait, la première étude du choix du site pour la construction de cette infrastructure remontait à l’année de naissance de taiza, la société « grand travaux » avait pondu en 1954-1955, l’étude du choix du site du barrage, au moment où mère rose mettait au monde taiza, en 1987-1988, quand la société russe UKRHYPROVODKHOZ, avait fait l’avant-projet du barrage de zit el amba, en la même année, taiza fit une thèse en chimie sur la conversion des gaz de synthèse en produits oxygénés , La construction effective du barrage commença avec les russes « SELKHOZPROMEXPORT » en 1990 l’année de la naissance du premier fils de taiza et qui était le seul de ses enfants à avoir visiter settah en Aout 2016

Taiza, s’étonna encore plus de se remémorer que la station de jaugeage de zit el amba a été construite le 21 février 1969 la même semaine de naissance de la femme qui s’était jurée d’être son soutient dan toues ses quêtes.

Stupéfié par les coïncidences dans la chronologie des évènements, il commença à voir plus clair le lien qui l‘attachait à  settah. Comme s’il était venu au monde pour combattre le danger émanant du barrage, et comme si  la vie le prédisposait à préserver  settah, en l’armant scientifiquement du savoir en chimie et en science de l’environnement pour combattre la pollution,.

Il savait très bien que le barrage en lui-même ne pouvait être que bénéfique aux agriculteurs de la région, mais le manque d’études en amont et en aval, et le manque de vision dans les traitements des évènements connexes à la construction et à l’exploitation du barrage, pouvaient engendrer de gros préjudices, à settah et aux habitants de la région.

avant 1990, il n’y avait pas de barrage, la cuve accueillant les eaux des deux oueds n’existait pas, settah à l’époque était régi par un processus naturel ou le cycle de vie était régulier et normal, l’intervention de l’être humain avait complètement chamboulé ce processus naturel, l’écosystème de la région avait changé, le taux d’humidité avait augmenté, une grande partie de la flore submergée par les eaux avait disparu, influant ainsi la production de l’oxygène, des éléments toxique comme le mercure, le plomb et l’arsenic s’étaient composés, infectant les eaux du barrage…,

La beauté ensorceleuse du bassin cachait en fait le drame de settah,

Il comprit enfin, pourquoi l’esprit lui est apparu et pourquoi il lui avait demandé d’être à l’écoute de cet environnement.

A suivre

 

 

 

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